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L'Église catholique occupe une place importante dans la vie politique et sociale du Congo. Cela tient à la fois à l'ancienneté de son implantation, à sa grande expansion dans le pays et à son appropriation par la culture locale dans la vie quotidienne des habitants. On sait qu'elle a joué un rôle majeur dans la colonisation du pays, comme l'une des composantes de la « trinité coloniale ». Mais les difficultés par lesquelles elle est passée pendant les premières décennies de la décolonisation l'ont rapprochée davantage du peuple, particulièrement grâce à ses œuvres sociales multiples et diversifiées. Son implication politique l'amène, de nos jours, à apporter une contribution majeure dans le combat pour la démocratie et l'État de droit.

Les métastases du génocide rwandais de 1994 se font encore sentir dans la région des Grands Lacs. Les conséquences humaines ont été terribles au Rwanda, mais aussi en RD Congo et plus durables dans ce pays. Les conséquences économiques aussi. Fondée sur une économie de pillage, cette situation est à la base des ressentiments entre les peuples des Grands Lacs. Le contrôle des minerais et des circuits de sortie a été pour le Rwanda une manière de continuer la guerre sous une autre forme et de créer une base d'accumulation du capital pour un pays aux modestes ressources et enclavé. Les conditions pour une véritable paix dans l'Afrique des Grands Lacs sont loin d'être réunies.

Am Beispiel Kongos wird gezeigt, wie sich die individuelle Namensgebung den politischen Verhältnissen anpaßt. Christliche Vornamen wurden als Reservoir von einer sehr einfallsreichen Bevölkerung genutzt. Ausgangspunkt ist das offizielle Verbot der Benutzung christlicher Namen unter Mobutu sowie die in der Kolonialzeit entstandene Forderung nach der Einführung von Vor- und Nachnamen, die unter Mobutu trotz Authentizitätspolitik nicht rückgängig gemacht wurde. (DÜI-Wgm)

From authenticity to freedom : forenames in the democratic republic of Congo.
Local creativity, far from suffering from atrophy under the influence of «Christian» forenames, is capable of «using» them as original material at the service of «popular inventiveness». These hitherto unheard-of «practices» finally flourished once they had been freed from the imposed constraints. Instead of a spectacular «return» to the old norms, the «post-names» are tending to prevail as the new modes of individual identification.

Der Beitrag beschäftigt sich mit dem Problemkomplex, auf welches Selbstverständnis, welche Identität und welche Symbole ein Gemeinwesen und eine Gesellschaft der Post-Mobutu-Zeit gründen sollte - ob der Staat z.B. den Namen "Zaire" behalten oder wieder die Bezeichnung "Kongo" annehmen sollte. Der Autor plädiert für die Beibehaltung einer zairischen Identität mit den entsprechenden Staatssymbolen. (DÜI-Kör)